Le stress est un état de réaction face à un élément extérieur dépendant de la perception et de la perméabilité de chacun face à celui-ci. L’élément stressant entraine des réactions physiologiques qui peuvent être dynamogène ou pathogène, pouvant être appelé Eustress, soit le « bon stress », et Distress, soit le « mauvais stress ».

Sur le plan physiologique, le stress n’est autre qu’un mécanisme d’adaptation de l’organisme. Les agents stressants peuvent être exogènes et environnementaux : climat, agression, pollution visuelle, sonore, olfactives, chimique, rythme, etc. ; ou endogènes : réactions à un événement, deuil, divorce, conflits, ou réactions biologiques douleurs, infection, carence, maladie, etc.

L’accumulation de facteurs stressants, qu’ils soient perçus comme positifs ou négatifs, ainsi que la perméabilité au stress de chacun peuvent sursolliciter le système nerveux et provoquer des troubles plus importants tel que l’anxiété, l’angoisse, la peur, les phobies, etc.

Le stress fait partie intégrante de l’être humain, et lorsqu’une hyperactivité du système nerveux s’installe, ce n’est pas « dans la tête ». Les signes cliniques d’un déséquilibre nerveux sont liés à des processus physiologiques et causent des manifestations pouvant s’avérer handicapantes : troubles du sommeil, fatigue, angoisses avec sensations physiques, douleurs diverses, spasmes (gorge, intestinaux, etc.), troubles circulatoires (palpitations, hyperventilation, etc.).

Les enfants sont soumis à de nombreux stress, tout comme les adultes, et ne font pas exception à la nécessité d’être accompagné sur ce plan. Les études prouvent d’ailleurs que les enfants anxieux sont davantage susceptibles de développer des troubles de l’humeur, de l’apprentissage, des phobies scolaires, mais aussi et plus gravement d’être touchés plus tard par la toxicomanie et les tendances suicidaires.

Le stress et l’anxiété des enfants sont donc un enjeu de santé publique majeur, d’autant que le stress de l’enfant est souvent minimisé ou considéré comme un trait de caractère banalisé.

En consultation, le bilan des niveaux de stress et le bilan alimentaire permettent de différencier la nervosité psychologique de la nervosité physiologique, afin de proposer des techniques de gestion du stress associés à la régulation des habitudes alimentaires, et/ou d’orienter vers un suivi psychologique.